Cet article s’adresse principalement à des personnes débutantes dans les paris sportifs, mais les autres pourront aussi peut-être en apprendre un peu plus sur la façon dont sont définies les cotes par les bookmakers, comment du coup bien choisir son bookmaker, et enfin comment Nik Ton Bookie se positionne par rapport à ça.
- Les bases
La cote reflète la probabilité ou la chance qu’un événement se réalise. Si je pari contre un pote à pile ou face 10€, on pose tous les deux notre billet sur la table, celui qui l’emporte double sa mise, cela revient pour chacun de miser 10€ sur une cote à 2 (on a chacun une chance sur 2 de gagner). En d’autre terme la mise multipliée par la cote est égale aux gains.
mise X cote = gains
mise X (cote-1) = gains net
Chez un bookmaker comment ça marche : exactement de la même façon sauf que lui va « organiser » le pari et prendre une marge sur les mises. C’est à dire que dans l’exemple du pile ou face, la cote ne serra pas de 2 mais de 1,90 (comme dans l’exemple ci-dessus au tennis). Donc si je remporte le pari, je ne gagne plus 20€ mais 19€ (10 x 1,9 = 19) mon adversaire aura perdu 10€, j’aurai aussi misé 10€ mais le bookmaker aura pris 1€ au passage. Cela correspond à une marge de 5% dans ce cas là mais suivant les disciplines et les bookmakers les marges diffèrent.
Vous pouvez calculer la probabilité et les marges sur un match en faisant le calcul simple suivant (1/cote) x 100, vous faites ça pour les cotes de chacun des résultats possibles, le total fera plus de 100%, ce qui est au dessus serra ce qui correspond à la marge du bookmaker. J’ai écrit un article la dessus avec un outil qui vous permet de calculer les probabilités réelles et le taux de retour aux joueurs.
Chez les bookmakers français une taxe est en plus ponctionnée par l’ANJ (Autorité Nationale des Jeux anciennement ARJEL, Autorité De Régulation Des Jeux En Ligne) et le Taux de Retour Joueur (TRJ) est plafonné à 85%. C’est à dire que pour 100€ de mise au fil de vos gains et pertes vous récupérez 85€ en moyenne (sur l’exemple du pile ou face, on se retrouve donc avec une cote à 1,70).
Je fais une petite aparté sur l’ANJ rapidement.
- A quoi sert l’ANJ ?
Elle participe à la protection des consommateurs et des populations vulnérables ;
Elle rédige le cahier des charges approuvé par l’État, définit les caractéristiques techniques des plateformes autorisées, délivre des agréments et s’assure du respect des obligations des opérateurs (pouvoir de sanction) ;
Elle veille à maintenir l’équilibre économique des filières en luttant contre la fraude, notamment en participant à la lutte contre l’offre illégale, en collaboration avec les ministères de l’Intérieur et de la Justice.
L’ARJEL supervise et contrôle l’activité des opérateurs agréés qui proposent une offre de jeux et paris en ligne aux joueurs français.
wikipedia
Vous verrez parfois les pronostiqueurs parler de cotes « Hors ARJEL » ou « HA » qui correspondent donc à des paris pris chez des bookmakers étrangers. Ils proposent généralement des cotes beaucoup plus intéressantes (avec moins de marge, le TRJ est souvent autour de 92 à 95%). Même si beaucoup le font, il est normalement interdit en France d’ouvrir un compte sur un site qui n’est pas agréés par l’ARJEL.
L’exemple du pile ou face est simple pour comprendre le mécanisme, les deux joueurs ayant autant de chance de l’emporter.
Sur les paris sportifs cela n’est pas aussi simple, il y a souvent un favori et la cote sera plus faible en sa faveur et plus élevée pour l’outsider.
Généralement, sur une faible cote vous misez beaucoup pour gagner peu avec mais une plus grande probabilité que votre pari soit juste; avec une grosse cote vous misez peu pour gagner beaucoup mais avec une chance plus faible que votre pari soit gagnant.
La cote reste dans tous les cas le reflet de la probabilité que le résultat se réalise. Si vous voulez comprendre comment évaluer les probabilités de chacune des issues d’un match je vous invite à lire mon article : Calcul des probabilités en fonction des cotes dans les paris sportifs.
- Comment les cotes sont elles définies et comment évoluent-elles ?
Les cotes sont définies en fonction de l’historique des matchs, des statistiques antérieures, du niveau des joueurs (et des équipes) de la forme de ces dernier(e)s et des différentes informations relatives à la rencontre. Dans les statistiques prisent en compte, les bookmakers vont regarder les résultats à domicile et à l’exterieur de chacune des équipes, le nombre de but moyen qu’elles mettent et qu’elles encaissent (ça permet d’évaluer aussi en partie les scores exacts probables, les under/over, etc). Avec une prévalence sur les statistiques les plus récentes qui correspondent plus précisément au niveau de forme de l’équipe actuel.
Les meilleures informations que vous pouvez avoir sur un match sont les cotes elles même.
Un petit détail qui peut avoir son importance pour les débutants, lorsque vous misez sur une cote à un instant T celle-ci reste fixe pour vous jusqu’à l’annonce du résultat, même si elle évolue entre temps (certains bookmakers vous permettent cependant d’accepter les changements de cote).
La cote peut donc évoluer avant la rencontre en fonction des informations (par exemple un joueur blessé), elle changera aussi logiquement en court de match (livebet ou paris en direct, si une équipe domine ou marque, c’est logique que sa cote baisse) et aussi elle va changer en fonction de l’équilibre des paris en jeu sur la rencontre. Je vous invite à lire l’article sur les variations de cotes chez cotesports pour approfondir le sujet.
Si tous les parieurs parient sur un même résultat, cela va faire baisser la cote relative à ce résultat pour que le bookmaker encourage les parieurs à miser pour les autres résultats possibles et ainsi qu’il soit gagnant dans tous les cas. Le but du bookmaker étant d’équilibré la balance pour qu’il ne prenne aucun risque, et que ce soit les perdants qui payent les gagnants (tout en se mettant sa marge dans la poche). Si ce n’est pas toujours le cas sur un match, ça l’est à plus long terme, c’est d’ailleurs là dedans que réside le piège des paris sportifs puisqu’on a souvent le sentiment de gagner alors qu’au final on ne récupère qu’environ 85% de ses mises. Ça correspond à l’argent que les parieurs s’échangent entre eux au fil des victoires et des défaites, moins la marge du bookmaker qu’il grappille dans les cagnottes de tout le monde, (ou presque), jusqu’à épuisement.
Il faut aussi savoir que ce TRJ (Taux de Retour Joueur) est une moyenne légale (chez les bookmakers français) mais c’est une moyenne, ainsi chaque bookmaker va avoir un TRJ plus intéressant sur certains types de paris et beaucoup moins sur d’autres.
Par exemple Winamax est réputé pour avoir de bonnes cotes sur les matchs de type 1N2 des principaux championnats européens (de l’ordre de 95% même en L1), mais les cotes sont beaucoup moins intéressantes et leur marge beaucoup plus importante sur la ligue2 espagnole ou sur les championnats brésiliens par exemple pour ne citer qu’eux. À l’inverse Bwin qui a des cotes plutôt faible sur l’issu des matchs, va être plus généreux sur les cotes des butteurs. etc.
Si vous avez l’habitude de toujours miser sur le même type de paris (1N2, buteur, plus de 2,5 but, tennis, pétanque ou autre), il est intéressant de calculer le taux de retour joueur sur ce type de paris précis, cela vous permettra de choisir le bookmaker qui vous correspond le mieux (celui sur lequel vous maximisez vos chances de moins perdre, voir de gagner plus). Pour ce faire vous pouvez utilisez le tableau que j’ai mis à votre disposition dans mon article: Calcul des probabilités en fonction des cotes dans les paris sportifs.
C’est la meilleure façon de bien choisir son bookmaker.
- Et Nik Ton BooKie dans tout ça ?
Sur Nik Ton Bookie nous ne parions que sur des cotes fortes et ne plaçons que 2 à 10 paris par semaine (nous gagnons, doucement mais surement). Je préfère miser peu et au pire ne pas perdre grand chose, pour gagner beaucoup (même si je gagne moins souvent); que de miser sur des petites cotes en prenant le risque d’avoir beaucoup plus à perdre qu’à gagner, mais cela va de pair avec une bonne gestion de ses mises, et un suivi sérieux de la stratégie que j’ai mis en place.
Beaucoup de pronostiqueurs parlent de leur pourcentage de paris gagnants (autour de 70-80% voir même 90% de paris gagnants) mais cela n’est absolument pas révélateur de leur profit. Miser sur une cote à 1,20, vous gagnerez 8x sur 10 sur le long terme, et donc au final vous serez perdant (sur le long terme vous perdrez l’équivalent de la marge du bookmaker, même avec 80% de vos paris gagnants).
En dehors de cela on peut être largement positif en ne gagnant que 20% de ses paris, si par exemple sur les 80% que vous perdez, vous ne misez que très peu alors que sur ceux que vous gagnez, vous engagez de plus grosses sommes, qui plus est sur des cotes fortes. Vous pouvez aussi très bien gagner beaucoup en ne gagnant qu’un paris sur 10 mais avec des cotes à 15 ou 20 (ça se voit souvent dans des paris combinés par exemple ou les cotes sont multipliés entre elle).
Bref chez Nik Ton Bookie, on gagne environ 35-40% de nos paris sur des cotes qui tournent en moyenne autour de 3,20. Cela nous permet d’avoir un retour sur investissement (ROi) qui est actuellement de plus de 50% et aussi d’avoir multiplier notre capital par 10.
Alors qu’est ce que t’attends pour nous rejoindre ? 🙂
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