Près de 95% des parieurs sont perdants aux paris sportifs, certains se retrouvent même ruinés par l’appât du gain et l’adiction au jeu.

Il est donc primordial d’apprendre à déceler et éviter les pièges qui conduisent le parieur à sa perte, et mieux comprendre les rouages de notre cerveau, mieux maitriser ses émotions pour gagner aux paris sportifs (ou dans le pire des cas, apprendre déjà à moins perdre).

Je vais donc vous expliquer ce que tout bon parieur doit savoir, les pièges des bookmakers à connaitre, les erreurs que beaucoup de parieurs font, et enfin vous donner les clés pour parier intelligemment et connaitre les qualités à développer pour être un parieur gagnant.

  • Les pièges des bookmakers

  • Les Bonus de bienvenu

C’est la première chose dont vous devez vous méfier, surtout si vous débutez. Faites très attention aux conditions d’attribution et les contraintes d’utilisations, ce sont souvent des attrapes couillons. Pour éviter d’être trop long sur le sujet, je vous invite à lire mon article sur les méthodes peu scrupuleuses des bookmakers dans lequel je décris un peu plus en détails les rouages des traquenards employés par les bookmakers. On pense récupérer de l’argent gratuit, ça permet d’apater le client, mais au final dans plus de deux tiers des cas c’est de l’argent perdu. Les bookmakers ne vous donnerons qu’extremement rarement de l’argent qu’ils ne sont pas sûr de récupérer derrière.

  • Le taux de retour joueur (ou TRJ)

Ne pas se laisser avoir par l’illusion des gains, en effet les cotes sont corrélées à la probabilité qu’un évènement se réalise mais inclus aussi les taxes et la marge du bookmaker. On appelle cela la probabilité biaisée et elle est bien sur inférieure à la probabilité réelle. J’ai mis à votre disposition un outil pratique pour calculer facilement ces différentes probabilités.

Ainsi en moyenne en France, le taux de retour au joueur est de 85% (il est plafonné par l’ANJ), c’est un peu comme si vous jouiez au loto et que chaque fois que vous arrivez à 100€ de miser, vous gagniez 85€. Cela donne l’impression de gagner ou de pouvoir gagner régulièrement, puisque qu’on aura jouer que des petites mises de 2€ (cinquante fois) et que le jour où on en gagne 85€ on a multiplié notre mise de 2€ par 42,5. Mais au final vous aurez quand même perdu 15€ qui iront dans la poche de la Française de Jeux.

  • L’appat du gain

On est aussi souvent tenté part des cotes extrêmement fortes pour essayer de gagner le gros lot. Il faut juste savoir que plus la cote est élevée plus la probabilité est faible. Les montantes, ou les paris combinés sont alléchants avec le cumul des cotes, elles se multiplient entre elles, mais les probabilités aussi.

Admettons que vous choisissiez 10 matchs en combinés en misant à chaque fois sur le favoris avec des cotes inferieures à 1,4 (pour faire simple on dira que la probabilité que chacun d’entre eux gagne est de 70%), alors la probabilité que TOUS gagnent serra de 0,7 x 0,7 x 0,7 x ……x 0,7 = 0,03 c’est à dire seulement 3% de chance de l’emporter. Alors certes vous multipliez votre mise part 20 ou 30 si vous gagnez, mais en ne gagnant que 3 fois sur 100 vous serrez, sur le long terme, largement perdant.

Une autre technique des bookmakers utilisée pour vous appâter sont les freebet (paris gratuits). Mais c’est à la condition que vous misiez 10€ sur telle compétition ou tel match (avec même souvent une valeur de cote planchée). Sans cette « offre », auriez vous parié sur ce match ? Auriez vous parié autant ? D’autant plus que l’on a tendance à se dire que c’est pas grave car les 10€ qu’on a misé même si on les perd c’est comme si ils étaient remboursés par le freebet. Mais c’est faux! car sur le freebet vous n’empochez que les gains nets, par conséquent si vous ne pariez pas sur une cote supérieure à 2 (avec donc moins de 50% de chance de gagner), vous perdrez de l’argent même si votre freebet est gagnant.

  • Les pires ennemis du parieur: notre cerveau et nos émotions !

Lorsqu’un parieur mise sur un match, il a une monté d’adrénaline, celle-ci décuple ses émotions et son excitation. Au delà de l’appat du gain, c’est aussi ce qui va motiver sa décision de parier, vivre un moment plus intense qu’en étant simple spectateur.

Dans certains domaines cela peut être très porteur car cela va augmenter l’implication et la concentration, dans les paris sportifs c’est beaucoup plus dangereux, car cela peut amener à prendre des décisions sous le coup de l’impulsivité et avec donc un manque de recul et de réflexion.

Un parieur qui joue de façon impulsive, va souvent perdre la valeur de l’argent qu’il joue. Il va vouloir « se refaire« , gagner trop et trop vite. Ce qui peut le conduire à perdre des sommes considérables en peu de temps.

L’excès de confiance est aussi un des facteur qui va mener le parieur à perdre, en se persuadant d’un résultat, en donnant de l’importance à une information (parfois un détail) parce qu’elle conforte le parieur dans son choix, alors qu’il y a une infinité de données à prendre en compte et qu’il y a aussi toujours une part de hasard et de chance.

Le joueur par excès de confiance va aussi parier sur l’équipe qu’il affectionne car il veut la voir gagner, et si elle perd ça serra souvent pour lui la faute « d’un arbitrage mauvais, voir douteux ». Sans se remettre en question.

Dans le même registre on a les « ils doivent gagner », « ils peuvent pas se permettre de perdre » (par exemple pour un match décisif pour son classement: relegation, participation à une coupe européenne etc), alors ils vont gagner… Et bien NON ! soit l’équipe n’aura tout simplement pas le niveau, soit la pression va avoir un impact négatif sur leur jeu, ou bien d’autres aléas qui fait la encore que quelque soit la motivation ou les enjeux, rien n’est écrit à l’avance.

On retrouve souvent aussi ce biais cognitif lorsqu’une équipe est largement favorite : « elle va gagner c’est sûr », « pari safe »; non rien n’est jamais sûr dans les paris sportifs, il y a toujours une part de chance ou un rebondissement possible. Chaque weekend certains parlent de « douille » car il arrive toute les semaines qu’un favori ne gagne pas. L’equipe favorite peut très bien passer à coté d’un match ou de le dominer mais taper 8 fois sur le poteau et être victime d’un penalty, d’un carton rouge, d’une blessure et la configuration du match peut basculer en quelques secondes.

Ces excès de confiance fréquents chez de nombreux parieurs, les entrainent à parier des sommes excessives de manière irréfléchie.

Pourtant la confiance n’est pas toujours mauvaise, un bon nombre de parieurs ont au début de très bonnes intuitions et de très bons résultats car pas encore pervertis par les bookmakers, ou la fièvre du jeu. Ils vont parier comme ils le sentent et ça peut très bien fonctionner, mais par la suite, d’une ils vont avoir envie de jouer toujours plus (puisqu’ils gagnent) et de deux ils vont s’interesser de plus prêt aux cotes et se laisser influencer par celles-ci. Ou alors ils vont chercher des statistiques en n’en retenir qu’une ou deux en particuliers qui vont guider ces décisions, les bonnes intuitions du début auront alors vite disparue.

Encore un point qui conduit les parieurs à leurs dérives est la mémoire selective, ils ont tendances à se souvenir de leurs gains (pour la satisfaction qu’ils procurent) et occulter leurs pertes. Résultats leurs capitals se retrouvent petit à petit ronger par la marge du bookmaker et les taxes, 5-10% par ci, 15-20% par là et leurs cagnottes qui fondent comme neige au soleil avec pourtant le sentiment qu’ils gagnent et/ou qu’il est facile de gagner.

  • Les remèdes: parier intelligemment !

  • La rigueur

Pour bien commencer, pour savoir ce que l’on mise, ce que l’on gagne et ce que l’on perd, il est indispensable d’apprendre à gérer son capital. Pour cela il y a deux choses simples et essentielles à mettre en place:

    • il faut tenir un bilan : avec ses mises, ses gains et ses pertes. Ça peut paraitre fastidieux mais c’est primordial, beaucoup de sites vous permettent de le faire facilement, sinon un simple tableur est tout aussi efficace.
    • il faut miser en fonction de son capital. Si vous avez 200€ et que vous placez deux paris de 100€, autant dire que vous allez pas faire long feu. Il est plus raisonnable si vous pariez en mise fixe de se limiter à 5% de votre capital maximum. Si vous gagnez votre capital grossira et vous miserez petit à petit un peu plus, et inversement si vous perdez. Cela vous permettra de sécuriser plus longtemps votre capital et d’affiner votre façon de parier.
      Sinon avoir définit à l’avance un plan de mise bien stricte en adéquation avec votre approche des paris sportifs et de votre stratégie.
  • La discipline

Il est très important d’apprendre à contrôler ses émotions surtout si vous êtes un parieur impulsif. Aussi je vous conseille de : ne pas parier avec le cœur ni penser qu’un résultat est acquis, ou encore que vous savez mieux que le bookmaker (il est toujours mieux informé que vous, c’est son métier).

Il est essentiel de savoir faire preuve d’humilité, le hasard et la chance font partie intégrante des paris sportifs et ce n’est pas parce que vous gagnez un ou dix paris que vous êtes un devin ou un génie. Dans le milieu des parieurs professionnels, on dit d’un joueur qu’il peut être gagnant sur le long terme à partir de 300 à 500 paris.

Contrôler ses émotions c’est aussi savoir évitez de s’enflammer et faire preuve de patience!

  • La patience

Que ce soit en cas de victoire : ce n’est pas parce que vous venez de faire un beau gain que vous devez dépenser cet argent bêtement pour tout reperdre.
Ou en cas de défaite : il est indispensable d’accepter de perdre, personne ne gagne tous ses paris, d’ailleurs le taux de réussite d’un parieur ne veut absolument rien dire, il depend des cotes sur lesquelles il pari.

En cas de défaite il faut ne pas vouloir se refaire trop vite, dans une grand majorité des cas, vous prendrez de mauvaises décisions.

Il faut apprendre à être patient et prendre du recul, il y a des milliers d’occasions de parier chaque jour, rien ne sert de se précipiter, attendez les bonnes opportunités, celles qui vous permettent le plus de mettre toute les chances de votre coté.

  • Et Nik Ton Bookie dans tout ça ?

Chez Nik Ton Bookie, derrière ce nom un peu provocateur, se cache un parieur très sérieux qui fait ses preuves depuis bientôt 4 ans (jai démarré en septembre 2018). Tous mes bilans sont disponibles sur le site en toute transparence (avec parfois 1 à 3 mois de décallage pour ne pas dévoiler mes martingales en cours) depuis que j’ai commencé à mettre en place ma stratégie.

Avec, à l’heure où j’écris cet article, plus de 800 paris à mon actif. Je suis parti avec 60€ sans jamais remettre un seul € sur mon compte, et je suis aujourd’hui aux alentours de 600€ de capital, avec plus de 9500€ de pariés (oui oui avec 60€ au départ) pour plus de 10.100€ de gains !

Je crois que c’est suffisamment révélateur de ma rigueur de ma discipline et de ma patience.

Alors si vous voulez tester une nouvelle approche des paris sportif et être accompagner dans cette aventure, n’hésitez plus à nous rejoindre!

À très bientôt sur NikTonBookie.